Source d’information et d’inspiration, les archives Cartier constituent une documentation précieuse pour la restauration de pièces anciennes. Exemple parmi tant d’autres du savoir-faire de la Maison en matière de restaurations, l’histoire du collier d’apparat du Maharajah Sir Bhupindar Singh de Patiala en témoigne.
EXPERTISE
Source d’information et d’inspiration, les archives Cartier constituent une documentation précieuse pour la restauration de pièces anciennes. Exemple parmi tant d’autres du savoir-faire de la Maison en matière de restaurations, l’histoire du collier d’apparat du Maharajah Sir Bhupindar Singh de Patiala en témoigne.
En 1926, les ateliers parisiens de joaillerie Cartier reçurent une livraison très spéciale : une malle entière remplie de pierres précieuses et de bijoux. Le Maharajah souhaitait que ses pierres soient remontées dans le style parisien. Pour cela, il choisit Cartier, le plus parisien des joailliers, qu’il a d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer en Inde. Une création unique composée de 2930 diamants pour un poids total de 962,25 carats allait naître : cinq magnifiques chaînes en platine et diamants de style Art Déco réunies au centre par sept gros diamants de tailles différentes (de 18 à 73 carats) formant une cascade époustouflante. Le somptueux ensemble blanc est ponctué d'accents de couleur : un diamant couleur tabac de 18 carats, deux rubis birmans d’un poids total de 29,58 carats et une pierre exceptionnelle de 234,69 carats, le célèbre diamant De Beers.
SAVOIR-FAIRE
En 1926, les ateliers parisiens de joaillerie Cartier reçurent une livraison très spéciale : une malle entière remplie de pierres précieuses et de bijoux. Le Maharajah souhaitait que ses pierres soient remontées dans le style parisien. Pour cela, il choisit Cartier, le plus parisien des joailliers, qu’il a d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer en Inde. Une création unique composée de 2930 diamants pour un poids total de 962,25 carats allait naître : cinq magnifiques chaînes en platine et diamants de style Art Déco réunies au centre par sept gros diamants de tailles différentes (de 18 à 73 carats) formant une cascade époustouflante. Le somptueux ensemble blanc est ponctué d'accents de couleur : un diamant couleur tabac de 18 carats, deux rubis birmans d’un poids total de 29,58 carats et une pierre exceptionnelle de 234,69 carats, le célèbre diamant De Beers.
SAVOIR-FAIRE
Source d’information et d’inspiration, les archives Cartier constituent une documentation précieuse pour la restauration de pièces anciennes. Exemple parmi tant d’autres du savoir-faire de la Maison en matière de restaurations, l’histoire du collier d’apparat du Maharajah Sir Bhupindar Singh de Patiala en témoigne.
En 1926, les ateliers parisiens de joaillerie Cartier reçurent une livraison très spéciale : une malle entière remplie de pierres précieuses et de bijoux. Le Maharajah souhaitait que ses pierres soient remontées dans le style parisien. Pour cela, il choisit Cartier, le plus parisien des joailliers, qu’il a d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer en Inde. Une création unique composée de 2930 diamants pour un poids total de 962,25 carats allait naître : cinq magnifiques chaînes en platine et diamants de style Art Déco réunies au centre par sept gros diamants de tailles différentes (de 18 à 73 carats) formant une cascade époustouflante. Le somptueux ensemble blanc est ponctué d'accents de couleur : un diamant couleur tabac de 18 carats, deux rubis birmans d’un poids total de 29,58 carats et une pierre exceptionnelle de 234,69 carats, le célèbre diamant De Beers.
Ce collier fut découvert à Londres en 1998 en très mauvais état. Seules restaient les chaînes en platine et diamants, tandis que le gros diamant et les pierres centrales avaient disparu. Il fut un temps le plus gros et le plus impressionnant des colliers jamais créés par Cartier, ou par tout autre joaillier. Consciente de la splendeur de la pièce et de la nostalgie qu'elle pouvait susciter, Cartier se lança dans une aventure inédite dans l'histoire de la Maison.
Afin de restituer l’éclat lumineux de ce bijou extraordinaire, et avant de trouver les pierres qui sauront s’assortir à l’ensemble, des substituts sont utilisés provisoirement : du zirconium cubique pour remplacer les diamants dans leurs montures et des rubis synthétiques dont la couleur se rapproche de celle des gemmes d’origine. À Paris, les joailliers Cartier ont réussi à recréer l'impressionnant collier en faisant preuve du même raffinement artisanal qui caractérisait la joaillerie en platine de la fin des années 1920. Des diamants et des rubis birmans ont remplacé les pierres synthétiques et révélé la beauté originale de la pièce.
Platine, diamants taille ancienne et rose (chaînes et attaches), zirconia (oxyde de zirconium cubique), topazes blanches, quartz fumé, rubis synthétiques. À l'origine, ce collier portait 2 930 diamants blancs et un diamant jaune De Beers de 234,65 carats qui ornait le pendentif central.